Compagnie Albertine
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Mythologie du .12
Célestin de Meeûs

éditions du Sous-sol
distribution en cours

Comme dans une tragédie ou dans les grands mythes, les personnages et la scène sont plantés, le drame à venir est palpable et inévitable et le suspens monte, porté par l’écriture étouffante et sans virgule de Célestin de Meeûs, qui colle parfaitement à ce texte gluant qui interroge le sens de la vie, l’ennui, la haine, le besoin de posséder et de maîtriser alors que tout semble nous échapper sans cesse.

Prix Stanislas du premier roman francophone 

distribution en cours

Comme dans une tragédie ou dans les grands mythes, les personnages et la scène sont plantés, le drame à venir est palpable et inévitable et le suspens monte, porté par l’écriture étouffante et sans virgule de Célestin de Meeûs, qui colle parfaitement à ce texte gluant qui interroge le sens de la vie, l’ennui, la haine, le besoin de posséder et de maîtriser alors que tout semble nous échapper sans cesse.

Prix Stanislas du premier roman francophone 

Agenda

lundi 17 novembre 2025
19h, rencontre avec l'auteur
20h15, lecture-spectacle
21h30, verre offert + dédicaces
Maison Autrique

Chaussée de Haecht, 266
1030 Bruxelles

lundi 17 novembre 2025
10h30, lecture-spectacle
11h30, rencontre avec l'auteur
13h30, lecture-spectacle
14h30, rencontre avec l'auteur
Maison Autrique

Chaussée de Haecht, 266
1030 Bruxelles

lundi 01 décembre 2025
20h, lecture-spectacle
21h, rencontre avec l'auteur
Théâtre Wolubilis

Cours Paul-Henri Spaak 1,
1200 Woluwe-Saint-Lambert

+322/761.60.30

C’est l’histoire d’un jour de solstice d’été au milieu de nulle part.
C’est l’histoire de deux jeunes types qui zonent sur le parking d’un supermarché dans une vieille Clio, à se chambrer
et à enchaîner les bières et les joints.
C’est l’histoire d’un médecin, dont la vie rangée et la famille modèle, construites dans une obsession de réussite, volent en éclats, un homme éméché qui ressasse, impuissant, ses échecs et s’enferme peu à peu dans un monologue paranoïaque et délirant.
C’est l’histoire d’une soirée qui n’en finit pas, d’un snack sur le bord de la route, d’un trip dans la nature et d’une petite cabane au bord de l’eau, de Max et de Théo, de Rombouts et du tenancier de Chez Moustache, d’un médecin à la dérive, de traînards, de la haine et de l’ennui, de ce qu’on ne regrette que parce que cela nous échappe, du besoin de possession et du constat amer que rien ne se contrôle, de l’ivresse et de la violence.

L’ange du foyer de Max Ernstsorte de monstre tentaculaire, fait figure d’avertissement. 

Biographie

Célestin de Meeûs est né à Bruxelles en 1991. Il a notamment publié Cadastres (prix de la Vocation) aux éditions Cheyne, ainsi que Cavale russe (mentions spéciales du prix Apollinaire, du prix Max Jacob Découverte et prix Triennal de poésie de la fédération Wallonie Bruxelles). Depuis 2018, il anime les éditions de l’Angle Mort, dont il est cofondateur. En septembre 2024 paraît son premier roman Mythologie du .12 (mention spéciale du prix Wepler et prix Stanislas). Il fut également lauréat d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Bourse de création 2021

Presse

« Par la langue souple, chatoyante, humant l’air autant que l’âme, Célestin de Meeûs relie à leur insu, ceux que tout oppose, chacun sur son territoire de misère affective, de dépossession de soi. La bière bon marché et le whisky tourbé, l’étendue du parking brûlant pour les uns, les ombres mauves du bois pour l’autre au bout de sa terrasse, sont le décor des impasses intimes. Par sa phrase de peintre à brosse ronde, presque tendre, Célestin de Meeûs assemble par le langage, deux univers, ou deux versants du désarroi contemporain, déçu des attentes, des mirages et des leurres du désir berné, confisqué et au fond identique, par son besoin d’harmonie, de plénitude et de beauté. »

Sophie Creuz – 13/09/24 – L’Echo

... Théo, assis sur ce muret, ayant légèrement trop mangé, assommé par ce premier jour d'été et le soleil du soir, attendant que quelque chose se passe, n'importe quoi, "une interpellation un accident un car de Suédois un attentat", mais il n'y avait rien, strictement rien en dehors des réverbérations de la lumière sur les grandes vitres bleues et sur la carrosserie des voiture à l'arrêt, en dehors de cette chaleur sans oxygène, de ce faux calme : de lui, assis sur ce muret, au bord de ce parking, comme si rien d'autre au monde n'existait, ne pouvait exister, ou comme si tout cela était précisément le monde dans son ensemble et sa complexité.
informations pratiques