Agenda
20h15, lecture-spectacle
21h30, verre offert + dédicaces
Chaussée de Haecht, 266
1030 Bruxelles
11h30, rencontre avec l'auteur
13h30, lecture-spectacle
14h30, rencontre avec l'auteur
Chaussée de Haecht, 266
1030 Bruxelles
21h, rencontre avec l'auteur
C’est l’histoire d’un jour de solstice d’été au milieu de nulle part.
C’est l’histoire de deux jeunes types qui zonent sur le parking d’un supermarché dans une vieille Clio, à se chambrer
et à enchaîner les bières et les joints.
C’est l’histoire d’un médecin, dont la vie rangée et la famille modèle, construites dans une obsession de réussite, volent en éclats, un homme éméché qui ressasse, impuissant, ses échecs et s’enferme peu à peu dans un monologue paranoïaque et délirant.
C’est l’histoire d’une soirée qui n’en finit pas, d’un snack sur le bord de la route, d’un trip dans la nature et d’une petite cabane au bord de l’eau, de Max et de Théo, de Rombouts et du tenancier de Chez Moustache, d’un médecin à la dérive, de traînards, de la haine et de l’ennui, de ce qu’on ne regrette que parce que cela nous échappe, du besoin de possession et du constat amer que rien ne se contrôle, de l’ivresse et de la violence.

Biographie
Célestin de Meeûs est né à Bruxelles en 1991. Il a notamment publié Cadastres (prix de la Vocation) aux éditions Cheyne, ainsi que Cavale russe (mentions spéciales du prix Apollinaire, du prix Max Jacob Découverte et prix Triennal de poésie de la fédération Wallonie Bruxelles). Depuis 2018, il anime les éditions de l’Angle Mort, dont il est cofondateur. En septembre 2024 paraît son premier roman Mythologie du .12 (mention spéciale du prix Wepler et prix Stanislas). Il fut également lauréat d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Bourse de création 2021
Presse
« Par la langue souple, chatoyante, humant l’air autant que l’âme, Célestin de Meeûs relie à leur insu, ceux que tout oppose, chacun sur son territoire de misère affective, de dépossession de soi. La bière bon marché et le whisky tourbé, l’étendue du parking brûlant pour les uns, les ombres mauves du bois pour l’autre au bout de sa terrasse, sont le décor des impasses intimes. Par sa phrase de peintre à brosse ronde, presque tendre, Célestin de Meeûs assemble par le langage, deux univers, ou deux versants du désarroi contemporain, déçu des attentes, des mirages et des leurres du désir berné, confisqué et au fond identique, par son besoin d’harmonie, de plénitude et de beauté. »
Sophie Creuz – 13/09/24 – L’Echo