Compagnie Albertine
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Le Château des Rentiers
Agnès Desarthe

éditions de L'Olivier
distribution en cours

Le passé et le présent se superposent, les années se télescopent, et l’utopie vécue jadis devient à son tour le projet d’Agnès. Vieillir ? Oui, mais en compagnie de ceux qu’on aime. Telle est la leçon de ce roman plein d’humour et de devinettes.

distribution en cours

Le passé et le présent se superposent, les années se télescopent, et l’utopie vécue jadis devient à son tour le projet d’Agnès. Vieillir ? Oui, mais en compagnie de ceux qu’on aime. Telle est la leçon de ce roman plein d’humour et de devinettes.

Agenda

lundi 13 avril 2026
19h, rencontre avec l'auteure
20h15, lecture-spectacle
21h30, verre offert + dédicaces
Centre Culturel de Schaerbeek

Rue de Locht, 91

1030 Schaerbeek

lundi 13 avril 2026
10h30, lecture-spectacle
11h30, rencontre avec l'auteure
13h30, lecture-spectacle
14h30, rencontre avec l'auteure
Centre Culturel de Schaerbeek

Rue de Locht, 91

1030 Schaerbeek

mardi 14 avril 2026
20h, lecture-spectacle
21h, rencontre avec l'auteure
Théâtre Wolubilis

Cours Paul-Henri Spaak 1,
1200 Woluwe-Saint-Lambert

+322/761.60.30

En levant les yeux vers le huitième étage d’une tour du XIIIe arrondissement de Paris, Agnès rejoint en pensée Boris et Tsila, ses grands-parents, et tous ceux qui vivaient autrefois dans le même immeuble. Rue du Château des Rentiers, ces Juifs originaires d’Europe centrale avaient inventé jadis une vie en communauté, un phalanstère.

Le temps a passé, mais qu’importe puisque grâce à l’imagination, on peut avoir à la fois 17, 22, 53 et 90 ans : le passé et le présent se superposent, les années se télescopent, et l’utopie vécue par Boris et Tsila devient à son tour le projet d’Agnès. Vieillir ? Oui, mais en compagnie de ceux qu’on aime.

Telle est la leçon de ce roman plein d’humour et de devinettes – à quoi ressemble le jardin d’Éden ? quelle est la recette exacte du gâteau aux noix ? qu’est-ce qu’une histoire racontée à des sourds par des muets ? –, qui nous entraîne dans un voyage vertigineux à travers les générations.

Biographie

Normalienne et agrégée d’anglais, Agnès Desarthe est l’auteur d’une quarantaine de livres pour la jeunesse (publiés à L’école des loisirs et chez Gallimard jeunesse), d’une dizaine de romans (parus aux éditions de l’Olivier), d’un recueil de nouvelles et de plusieurs essais dont un en collaboration avec Geneviève Brisac, sur Virginia Woolf . Elle est aussi la traductrice de plusieurs écrivains majeurs dont, entre autres, Loïs Lowry, Anne Fine, Cynthia Ozick, Jay McInerney, Alice Munro et Virginia Woolf. Auteure de nombreuses chansons elle a collaboré avec des compositeurs interprètes tels que Michel Lascault, Marie Desgranges et Léonard Desarthe. Au théâtre, ses textes sont mis en scène par Gilles Cohen (La baignoire et les deux chaises – Théâtre du Rond-Point – 2005), Adrien de Van (Fanny sur le banc – Théâtre des Mathurins – 2018) ou Élise Vigier (Anaïs Nin au miroir – Comédie de Caen / Théâtre de la tempête – 2022)

Elle a remporté le Prix du Livre Inter en 1996 pour son roman Un secret sans importance, les prix Marcel Pagnol et Virgin/version Fémina pour Le remplaçant (paru en 2009), le Prix Renaudot des Lycéens pour Dans la nuit brune (L’Olivier 2010), le prix littéraire du journal Le Monde en 2015 pour Ce coeur changeant (L’Olivier 2015) et le Grand prix de l’héroïne Madame Figaro pour L’éternel fiancé (L’Olivier 2021). Son dernier roman, L’oreille absolue paraîtra fin août 2025.

Elle vit en pays de Caux (Seine-Maritime) avec son mari et ses enfants.

Presse

Agnès Desarthe a de l’éternité à revendre. Et de l’éternité de qualité, 100 % pure joie. Son livre en déborde, en crépite. Où se fournit-elle ? Dans ses trous de mémoire comme dans ses souvenirs intacts. Une mine d’or, que sa roche intérieure avec ses failles amnésiques et ses galeries généalogiques. Alors elle fore, alternant les méthodes : au petit bonheur la chance, rigueur scientifique, échappée imaginaire. Elle creuse en tous sens, vers le passé comme vers l’avenir, parce qu’elle est sans âge, ou plutôt parce qu’elle a tous les âges

...

Marine Landrot – 18/08/23 – Télérama

La phrase interrompue se termine d’elle-même : où les souvenirs deviennent…une rente.
Et je comprends.
Les souvenirs sont à présent ma rente. Je vis autant du présent que je me nourris du passé. Les années s’amenuisent, qu’importe ? Plus le temps qui me reste à vivre diminue, plus ce que j’ai vécu enfle et prospère. Je renverse l’iceberg.
informations pratiques