La petite lumière
Antonio Moresco / Grégory Panaccione

Cette petite lumière est un signal dans la nuit. C’est aussi un signe pour le vieil homme retiré de tout.
La nuit qui bruisse, la nuit qui grince, entoure le vieil homme dans une obscurité épaisse seulement percée de cette petite lumière, là-bas dans les hauteurs boisées inhospitalières et difficiles d’accès…
Et qu’y a-t-il derrière la petite lumière ? Qui ou quoi allume cette flamme ténue, la nuit venue?
Car il s’en passe, la nuit, des choses dans le noir propice.
Le récit oscille aux frontières du rêve, du fantastique et de la mort.
L’histoire est parfois oppressante, poignante, aussi… Mais il s’y trouve, aussi, cette douceur des jours qui passent, cette tranquille routine du vieil homme.

Un récit mélancolique d’une infinie poésie. Les émotions passent par le dessin et une atmosphère de contemplation dont Antonio Moresco et Grégory Panaccione ont le secret. 

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Un atelier créatif avec un illustrateur qui dégomme en première partie de soirée

Nicolas Viot est un illustrateur d’histoires, dessinateur de BD et de livres jeunesse. Il aime promener ses dessins là où ils peuvent raconter, émouvoir ou faire sourire : presse, théâtre, édition, ateliers pédagogiques… Curieux de nature, il explore différentes techniques et expose régulièrement ses travaux. Avec l’écrivain Benoît Coppée, il a créé La Plume qui s’poile, un atelier itinérant mêlant écriture et illustration. Né à Nantes en 1958 et diplômé en graphisme à l’Académie des Arts d’Ixelles, il travaille entouré de pinceaux, de papiers épars et de livres ouverts. Il aime les pulls marins rayés, la cuisine en musique… et déteste, par-dessus tout, perdre sa gomme.

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Biographies

Grégory Panaccione est un animateur, illustrateur, dessinateur et coloriste français de bande dessinée. Il entre aux Beaux-arts de Paris où il expérimente le dessin de nus et l’étude de morphologie. Après une expérience frustrante dans le monde de la publicité, il décide de se lancer dans la bande dessinée. Il apprend à faire du storyboard pour différentes productions. Il se lance ensuite dans l’animation, notamment sur le film Corto Maltese. Il est également réalisateur de dessins animés chez Jean Chalopin, Le Maître des Bots. Il publie sa première bande dessinée muette, Toby mon ami, en 2012 chez Delcourt, suivi d’Âme perdue en 2013. Un océan d’amour, scénario de Wilfrid Lupano, (Delcourt, 2014), a été dans la sélection officielle du Festival d’Angoulême 2015 et récompensé du prix BD de la Fnac en 2015. Plus récemment, Grégory Panaccione fait une entrée aussi remarquée que remarquable au Lombard, avec Quelqu’un à qui parler, adaptation du roman éponyme de Cyril Massarotto, pour laquelle il obtient le Prix Landerneau BD 2021. Il vit à Milan depuis plus de dix ans et continue d’expérimenter différentes techniques de dessins animés en changeant souvent de rôle (designer de personnages, designer de décors, lay-out et aussi un peu d’animation, pour finir comme réalisateur pour plusieurs séries TV).

Antonio Moresco est né à Mantoue en 1947 dans une famille modeste. Déscolarisé très tôt, autodidacte, il grandi dans la passion des livres. Il passe une partie de son enfance comme séminariste dans un collège religieux. Puis il débute une longue période d’activisme politique. Il raconte ces deux périodes sont racontées dans son ouvrage Gli esordi. Il exerce ensuite différents métiers (portier de nuit, ouvrier…) et se consacre à l’écriture. Il met toutefois longtemps à devenir écrivain car il refuse de se plier à d’autres exigences que celle sa vocation d’écriture. Il cherche sa voie propre en luttant contre l’institution littéraire. Son premier livre, Clandestinità, ne sort qu’en 1993. En 2001, avec Dario Voltolini, il met en place un débat entre écrivains et intellectuels intitulé Scrivere sul fronte occidentale dont les actes sont publiés en 2002. En 2003, il fait partie des co-fondateurs du blog collectif Nazione Indiana qu’il quitte en 2005 pour créer la revue Il primo amore. Son roman La Petite lumière est le premier ouvrage traduit en France en 2014. Il vit aujourd’hui à Milan. Figure majeure de la prose narrative contemporaine, il est sans aucun doute l’un des écrivains les plus inspirés, les plus puissants, les plus imaginatifs, mais aussi les plus délicats de la littérature italienne, et qui depuis toujours poursuit son oeuvre marquée par l’expérience douloureuse de l’exclusion et par une attention particulière aux gestes du quotidien.