Compagnie Albertine
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Haute-Folie
Antoine Wauters

éditions Gallimard
distribution en cours

Servi par un style fulgurant, ce roman cruel et lumineux explore la marginalité et les malédictions qui touchent ceux dont l’histoire est ensevelie sous le silence.

distribution en cours

Servi par un style fulgurant, ce roman cruel et lumineux explore la marginalité et les malédictions qui touchent ceux dont l’histoire est ensevelie sous le silence.

Agenda

lundi 09 mars 2026
20h, lecture-spectacle
21h, rencontre avec l'auteur
Théâtre Wolubilis

Cours Paul-Henri Spaak 1,
1200 Woluwe-Saint-Lambert

+322/761.60.30

lundi 16 mars 2026
19h, rencontre avec l'auteur
20h15, lecture-spectacle
21h30, verre offert + dédicaces
Maison Autrique

Chaussée de Haecht, 266
1030 Bruxelles

Haute-Folie raconte la vie de Josef, un homme dont la famille a été frappée, alors qu’il venait de naître, par une série de drames qui ne lui ont jamais été rapportés. Peut-on être en paix en ignorant tout de sa lignée ? Où chercher la sagesse quand un feu intérieur nous dévore ? Qu’est-ce que la folie, sinon le pays des souffrances qui n’ont nulle part où aller ?
Servi par un style fulgurant, ce roman cruel et lumineux explore la marginalité et les malédictions qui touchent ceux dont l’histoire est ensevelie sous le silence.

Biographie

Antoine Wauters est un écrivain, poète et scénariste né en Belgique. Après plusieurs livres de poésie, parmi lesquels Césarine de nuit, c’est son premier roman, Nos mères, qui le fait découvrir. Rapidement remarqué, le livre reçoit le Prix Première de la RTBF, le Prix Révélation de la SGDL et est finaliste du Prix des Cinq continents de la Francophonie, faisant d’Antoine Wauters « la révélation littéraire belge de ces dernières années », selon Mariane et le Focus Vif. En 2015, il a cosigné le film Préjudice, long métrage d’Antoine Cuypers qui réunit Nathalie Baye et le chanteur Arno. En 2018, il marque la rentrée littéraire en publiant deux livres d’un coup, Pense aux pierres sous tes pas et Moi, Marthe et les autres, tous deux chez Verdier. En 2021, il remporte le prix Wepler et le Prix Marguerite Duras pour son roman Mahmoud ou la montée des eaux, unanimement salué et en cours de traduction dans plusieurs pays, ainsi que le Prix Livre Inter, quelques semaines seulement après avoir reçu le Goncourt de la nouvelle pour Le Musée des contradictions. Il fut également finaliste du Prix Rossel 2021.

Presse

Antoine Wauters, le virtuose des phrases – j’ai envie de dire… l’épinceur des mots (vous comprendrez en lisant) – est de retour! Un texte de … ouf! Magnifique. Je me suis régalé et l’ai lu d’une traite! De mon côté, j’ai pu faire pas mal de raccords avec mes racines et mes « histoires de famille » : la nature, la guerre, la marche, un instituteur, l’internat ou encore un tailleur de pierres. Pas question ici d’un texte qui raconte juste une histoire. Trop facile ça pour Wauters qui, au fil des pages, nous offre sa prose tellement personnelle, originale, belle, musicale! La toile de fond campagnarde du récit est rude, noire, mais, derrière, il y a aussi de la joie, du beau : je pense que ce fils Lafleur, et son fils, vont toucher le cœur des lecteurs. Après avoir lu le roman, je suis allé marcher 3 heures – tout seul… – en savourant l’armoise, les épilobes, les bleuets, le millepertuis, et me saoulant du chants des fauvettes babillardes et des alouettes des champs. A chaque instant, j’ai eu les paysages et les personnages de Haute Folie à l’esprit. Avec ce texte, Wauters a réussi, sans passer par de (souvent bien trop) loooongues pages descriptives, à mettre plein d’images dans la tête, en peu de mots. La rareté est précieuse ! Avec son écriture, on avait l’habitude d’avoir aussi le son, maintenant il a réussi à ajouter l’image!

Eliaw 31 – Lireka

Près de deux mètres de haut, Gaspard. Large, un front bas et puissant, mais un regard infiniment doux. Ce géant, Blanche l'a aimé au premier coup d'œil. Non pour sa force ou pour sa taille hors du commun, non pour ses cheveux qu'il lui arrivait de natter comme des tresses d'oignons, mais parce qu'il avait ce regard-là, ce regard doux. Et cette droiture. Et elle, avec ses hautes et rondes pommettes toujours un poil rosées, et ses jambes increvables ne connaissant ni le froid ni la fatigue, lui aussi l'a aimée tout de suite. Car dans ses yeux brillait la lumière rare des gens qui voient un peu plus loin, s'était-il dit.
informations pratiques